L’interview de Robin Brochon, étudiant et sportif professionnel en rugby à 13.
Dans cette page :
- Le parcours académique de Robin Brochon
- Le rugby à 13
- Sa gestion de sa vie étudiante, sa vie en entreprise et son sport
- Le mot de la fin !
- Les réseaux sociaux du Toulouse Olympique
Robin, étudiant en 4ème année du cursus ingénieur systèmes embarqués, est actuellement sportif professionnel en rugby à 13 au Toulouse Olympique. Découvrez son parcours et la manière dont il arrive à concilier vie étudiante et sportive à travers son témoignage.
Le parcours académique de Robin Brochon
peux-tu nous parler un peu de ton parcours ?
Robin Brochon, j’ai 23 ans et je suis actuellement en 4ème année du cursus ingénieur systèmes électriques et électroniques embarqués à CESI, campus de Toulouse. Avant cela, j’ai suivi un parcours en STI2D à Perpignan et obtenu un BTS Systèmes Numériques dans la même ville. Puis j’ai intégré la 3ème année du cursus ingénieur à CESI tout en menant en parallèle une carrière de sportif professionnel au Toulouse Olympique, en rugby à 13.
Actuellement, je suis en alternance chez Actia automotive en tant qu’assistant vie série, ce qui complète ma formation ingénieur. C’est une expérience enrichissante qui me permet de mettre en pratique mes connaissances académiques dans le monde professionnel.
Le rugby à 13
Comment es-tu tombé dans cette discipline du rugby ?
Originaire d’une petite ville où seul le rugby à 13 était proposé, j’ai été influencé par mon frère qui y jouait et mon père qui l’entrainait. J’ai développé un intérêt pour ce sport, et à l’âge de 16 ans, j’ai déménagé à Perpignan pour continuer à pratiquer cette discipline.
Peux-tu nous en dire plus sur ta carrière en rugby à 13 ?
Je pratique le rugby à 13, une discipline complétement différente du rugby à 15, je suis fier de représenter le TO (Toulouse Olympique). Je suis engagé dans une compétition anglaise au niveau professionnel, nous évoluons actuellement dans la Championship européenne, après avoir disputé, le 15 octobre 2023, une finale d’accession à la Super League. Malheureusement, la victoire nous a échappé, prolongeant notre séjour d’une année dans le deuxième niveau européen. Néanmoins, notre détermination demeure intacte, avec pour objectif ambitieux de monter en Super League d’ici 2024-2025.
Sur quel niveau évolues-tu actuellement ?
J’ai commencé le rugby à l’âge de 4 ans et cela fait désormais 1 an que je joue en tant que professionnel. Pour atteindre le statut de joueur pro, il faut suffisamment performer dans son club pour prétendre à une place dans un groupe professionnel. Je viens de Perpignan, j’ai déjà été dans un groupe professionnel sans l’être moi-même, donc depuis mes 16 ans je suis dans les rouages du cursus professionnel du rugby à 13.
C’est très compliqué d’obtenir un contrat pro dans le rubgy à 13 car il y a une forte concurrence à l’international : notamment avec les australiens, les anglais et les néo-zélandais. Pour des jeunes français c’est aussi compliqué parce qu’on doit constamment faire nos preuves que ce soit sur le terrain ou en dehors. C’est pour cela que j’ai seulement obtenu mon premier contrat pro à 23 ans.
En Angleterre et Nouvelle-Zélande, le rugby à 13 rivalise presque avec le rugby à 15, et en Australie, il s’agit du sport national.
Sa gestion de sa vie étudiante, sa vie en entreprise et son sport
Comment réussis-tu à concilier ta vie étudiante, ta vie en entreprise et ta carrière de sportif professionnel ?
J’ai la chance d’avoir une entreprise compréhensive qui me permet de m’entrainer quotidiennement (lundi, mardi et le jeudi) et de participer aux matches en Angleterre dès le vendredi.
Sur le plan académique, je concilie entraînements matinaux et cours l’après-midi à CESI. En cas d’absence, mes camarades et les enseignants m’offrent un soutien précieux pour rattraper mes cours et mes devoirs.
L’année prochaine, je vais signer un nouveau contrat, un nouvel aménagement de mon emploi du temps sera alors prévu.
La saison de rugby dure de mi-février à mi-octobre, et dans cette période là, nous avons des matches tous les week-ends : la moitié en Angleterre, et l’autre moitié à domicile. On peut jouer jusqu’à 3 fois d’affilé en Angleterre.
Quels sont tes projets pour l’avenir, tant sur le plan académique que sportif ?
Mon objectif est de passer mon diplôme d’ingénieur tout en continuant ma carrière de joueur professionnel. Il est essentiel pour moi de sécuriser mon avenir en obtenant un diplôme qui me permettra de vivre confortablement, tout en continuant à évoluer dans le monde du rugby à 13.
Le mot de la fin !
Je tiens à remercier chaleureusement CESI de me permettre de mener à bien mes trois projets en parallèle : ma formation scolaire, mon expérience en entreprise et ma passion pour le sport. C’est une chance précieuse pour moi.
Les réseaux sociaux du Toulouse Olympique
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