partenariat iot valley

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Une convention de partenariat a été signée entre l’IOT Valley et le campus CESI Toulouse le 12 juillet 2019. Pour bien débuter cette collaboration, deux apprentis en fin d’études sur le cycle ingénieur S3E (Systèmes Électriques et Électroniques Embarqués), Maxime et Tom, ont rejoint l’incubateur à la rentrée !

Une convention de partenariat signée entre l’IoT Valley et CESI

Pour rappel, l’IoT Valley est une association ayant pour mission de développer l’excellence et la productivité dans le domaine des objets connectés.

Les futurs ingénieurs et les jeunes diplômés de CESI École d’Ingénieurs en spécialité Informatique et Systèmes Électriques et Électroniques Embarqués manifestent de leur côté un fort intérêt et des capacités pour l’entrepreneuriat. Il était naturel d’initier un partenariat entre les deux structures, qui sont de plus en forte proximité géographique.

Le partenariat est devenu concret avec la récente mise en place d’un incubateur au sein de l’IOT Valley : « Do it Ocracy« . Ainsi, les élèves en dernière année peuvent substituer leur stage de fin d’étude à une expérience entrepreneuriale au sein de cet incubateur. Il est également prévu que les jeunes diplômés intègrent les promotions incubées pour entamer leur aventure entrepreneuriale. Le programme de l’incubateur de l’IOT Valley est complet et intègre des formations aux méthodologies dites start-up dans un environnement dynamisant regorgeant d’interlocuteurs qui construisent le domaine des objets connectés. Intégrer l’incubateur de l’IOT Valley est une excellente opportunité pour nos élèves qui mettent à profit leurs compétences et savoir être. Il permet d’accompagner 25 jeunes entrepreneurs dans la création de leur start-up pendant 6 mois. 

Maxime et Tom ont rejoint l’incubateur à la rentrée, retour sur leur premier mois

Pouvez-vous nous en dire plus sur ce premier mois passé à l’incubateur ?

Le but de ce premier mois était surtout d’apprendre à se connaitre car nous sommes 25 dans la promotion, tous de formations différentes. Lors de la première semaine, nous avons passé 3 jours en montagne pour renforcer la cohésion d’équipe, et rencontrer des collaborateurs avec qui nous souhaiterions travailler. La finalité était de créer des groupes avec des personnes qui ont des compétences complémentaires aux nôtres et de travailler ensemble sur la construction d’une entreprise ou d’un projet.

Après avoir trouvé son groupe, nous devions réfléchir à une problématique à développer.
Pour nous aider, l’IoT met à disposition des problématiques intéressantes qu’ils ont déjà détectées. Nous pouvons aussi aller rencontrer des professionnels directement dans les entreprises, observer leur manière de travailler, leurs process, et comparer avec plusieurs entreprises. Bien souvent, une problématique récurrente en ressort. Ces visites peuvent aussi nous permettre de valider une intuition à propos d’un questionnement existant et d’effectuer une vérification terrain pour confirmer ou non notre intuition initiale.

Comment se déroulent vos journées là-bas ?

Nous avons plusieurs temps forts dans la semaine, même si les journées ne se ressemblent pas.

  • Tous les lundis matins, nous avons un « weekly meeting » : c’est un moment pour faire le point sur la semaine passée et celle à venir. Nous détectons les problèmes rencontrés, et choisissons une personne dans le groupe pour prendre la main sur cette problématique. Ex : nous rencontrons une difficulté dans notre prospection : une personne prend en charge ce sujet toute la semaine et nous fait une présentation le vendredi pour montrer à tous comment faire une bonne prospection. Le but est que chacun puisse monter en compétences à partir d’une problématique établie. Lors de ces « weekly meeting », nous fixons également les objectifs à venir.
  • Toutes les semaines, un entrepreneur de l’IoT Valley nous présente son projet autour d’un atelier « Questions Tupperware ».
  • Un vendredi sur deux, chaque équipe rencontre un entrepreneur pour discuter de l’avancée de nos projets respectifs. Et une semaine sur deux, nous devons « pitcher » notre projet devant un jury.

D’une manière générale, nous travaillons beaucoup en autonomie, mais les personnes de l’IoT sont très disponibles pour nous aider si nous avons des questions.

Nous essayons également de nous fixer des objectifs au sein de l’équipe, par exemple, nous réservons les mardis et jeudis aux rendez-vous professionnels à l’extérieur. Lorsque nous sommes dans les bureaux de l’open-space, nous passons beaucoup de temps au téléphone, et beaucoup de temps à échanger avec les personnes qui nous entourent. L’IoT nous fixe également des objectifs en tant qu’entrepreneurs à travers un petit jeu qui nous fait gagner des points (par exemple trouver 20 contacts dans un domaine précis).

Des « épreuves d’accompagnement » sont mises en place par l’IoT :

  • Les 3 jours en montagne de la première semaine pour la cohésion d’équipe.
  • L’atelier Poker : un professionnel du poker vient nous aider à analyser et mieux comprendre le comportement des gens, à s’adapter en toute situation, et à réagir devant les difficultés et les imprévus. Cela nous apprend également à prendre des décisions malgré de nombreuses inconnues ainsi qu’à intégrer le risque à nos décisions.
  • L’atelier théâtre : pour apprendre à mieux communiquer, à être plus à l’aise en public.
  • L’atelier monastère, où nous devrons faire vœu de silence pendant 3 jours, pour prendre du recul, se déconnecter et revenir à l’essentiel.
  • Une semaine avec un entrepreneur en immersion complète : « vis ma vie ».
  • Quelques jours à Paris pour visiter un incubateur.

Nous découvrons les activités et ateliers au fur et à mesure car nous sommes la première promotion de l’incubateur.

Quel est votre ressenti sur ce premier mois ?

On apprend beaucoup de choses, nous venons tous les deux d’un milieu ingénieur donc tout ce qui concerne le commercial, le financier ou le monde de l’entrepreneuriat est inconnu pour nous. Mais c’est en faisant et en se « prenant des claques » que l’on apprend, c’est un peu la philosophie. C’est aussi en quelque sorte la continuité de l’apprentissage pour nous, c’est ce qu’on recherchait en entrant à CESI, et ce qu’on continue à appliquer : l’autonomie et l’apprentissage terrain.

Au bout d’un mois, nous pouvions choisir si nous voulions continuer au sein de l’incubateur ou bien arrêter. Nous sommes tous restés car nous sommes tous motivés et nous avons envie d’apprendre.

Avez-vous déjà trouvé une idée de projet ?

Nous avons tous les deux trouvé des idées de problématiques : Maxime autour de l’optimisation des espaces de travail, et Tom concernant l’image et la communication des sportifs. Mais celles-ci sont toujours en travail et sont amenées à évoluer en fonction des personnes que l’on rencontre au fur et à mesure. Rien n’est définitif à ce stade. Même si nous avons trouvé des domaines dans lesquels développer un projet, nous changeons beaucoup d’idées, en fonction des conseils que nous recevons, des retours des différents acteurs.

Merci à Maxime et Tom pour cette interview, et bonne continuation dans vos projets !


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